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SOZIALDEMOKRATIE + HAIKU = <3

Otto Borg

La social-démocratie est
une chanson à boire

marque typographique

Abrüpt

S’étoile fascisme

Mais l’écran croit en son île

Sans pluie ou du sang

Parlement d’errance

Où se retranchent des rentes

Parti représente

Loué soit le vote

Satisfait de mon achat

Suis-je le moderne

Quoi charbon sans mines

Gueule en noir de droite à l’autre

L’urbain qui la raille

Mon indignation

Quel miroir est indigné

Digne mon reflet

Citoyens s’insultent

L’esthétique démocrate

Sur réseau social

Rance capital

D’assurance maladie

Rien prime d’attente

Qui dit lui qu’il chôme

Au bout de la corde il cesse

De crise et pourrisse

Où d’elle retraite

De rires seuls ses mains vieilles

Toit silence en veille

S’en dort la campagne

Défaits fermiers ou troupeaux

Saignés en écho

Rabais tiers d’émoi

La moitié plus de prix moins

Jouissance d’achats

Moi qui j’atermoie

J’y siffle comme selfie

Pianote et m’ennuie

Spectacles des morts

Adore hésite et torpeur

Ou soldes des seuls

Marcher sur les mains

Loin l’invisible chemin

Miens les gains sans mise

Transe socialiste

Délocalise ton corps

Carne en lettre morte

Impôts pour nos joies

Nos jours redistribués

Grand soir bas de laine

Providence aide et

Faire taire une misère

En terre rentière

libéral l’esprit

Frontières ses rêveries

Ses biens sans humains

Cent pour cent santé

Ment ni fausse état finance

Gratuite la fosse

Prix d’un plein province

Seul samedi parking vide

Tente et l’asphyxie

Courbe bourse et d’angles

Cours se voue à sa stridence

Se pend à sa chute

Vil mépris de villes

Vomit son clos d’industrie

Puis feint plaine en peine

Brûle crépuscule

Son agricultrice en paix

Sur tempe arme ou dettes

Hagard pour savoir

Télévision évangile

L’autre en sacrifice

Distraire cités

Taire la haine qui traîne

Contrôle dégaine

Matière dernière

Produit dérivé transfert

Gré engrais à ferme

Vivres se facturent

Dématérialisent chairs

Ment bête à crédit

Soir courbe chômage

Voir manger journal l’image

Boire à leur noyade

Cent clandestins brûlent

Paysage sans travail

Sang fume ils affluent

Déveine d’usine

S’enchaîne foule dévote

S’achètent leurs votes