S’étoile fascisme
Mais l’écran croit en son île
Sans pluie ou du sang
Parlement d’errance
Où se retranchent des rentes
Parti représente
Loué soit le vote
Satisfait de mon achat
Suis-je le moderne
Quoi charbon sans mines
Gueule en noir de droite à l’autre
L’urbain qui la raille
Mon indignation
Quel miroir est indigné
Digne mon reflet
Citoyens s’insultent
L’esthétique démocrate
Sur réseau social
Rance capital
D’assurance maladie
Rien prime d’attente
Qui dit lui qu’il chôme
Au bout de la corde il cesse
De crise et pourrisse
Où d’elle retraite
De rires seuls ses mains vieilles
Toit silence en veille
S’en dort la campagne
Défaits fermiers ou troupeaux
Saignés en écho
Rabais tiers d’émoi
La moitié plus de prix moins
Jouissance d’achats
Moi qui j’atermoie
J’y siffle comme selfie
Pianote et m’ennuie
Spectacles des morts
Adore hésite et torpeur
Ou soldes des seuls
Marcher sur les mains
Loin l’invisible chemin
Miens les gains sans mise
Transe socialiste
Délocalise ton corps
Carne en lettre morte
Impôts pour nos joies
Nos jours redistribués
Grand soir bas de laine
Providence aide et
Faire taire une misère
En terre rentière
libéral l’esprit
Frontières ses rêveries
Ses biens sans humains
Cent pour cent santé
Ment ni fausse état finance
Gratuite la fosse
Prix d’un plein province
Seul samedi parking vide
Tente et l’asphyxie
Courbe bourse et d’angles
Cours se voue à sa stridence
Se pend à sa chute
Vil mépris de villes
Vomit son clos d’industrie
Puis feint plaine en peine
Brûle crépuscule
Son agricultrice en paix
Sur tempe arme ou dettes
Hagard pour savoir
Télévision évangile
L’autre en sacrifice
Distraire cités
Taire la haine qui traîne
Contrôle dégaine
Matière dernière
Produit dérivé transfert
Gré engrais à ferme
Vivres se facturent
Dématérialisent chairs
Ment bête à crédit
Soir courbe chômage
Voir manger journal l’image
Boire à leur noyade
Cent clandestins brûlent
Paysage sans travail
Sang fume ils affluent
Déveine d’usine
S’enchaîne foule dévote
S’achètent leurs votes